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SORTIE-DÉCOUVERTE

à BRETIGNY

Commune de BEAUMONT LA TRICHERIE

Dimanche 21 avril

La chapelle St Vincent,….les troglodytes…. le patrimoine bâti et naturel , nous vous invitons à la découverte de toutes ces merveilles

ATTENTION : Le RV est au lieu-dit « Chenagon » route de Brétigny à 14h.

À partir de Marigny-Brizay prendre la D82 direction Beaumont, passer le pont sur la LGV, 800 m plus loin prendre la petite route en impasse sur la gauche direction Chenagon, La Baronnerie. Voir plan d'accès ci-joint et il y aura un fléchage sur place.

RdV de Covoiturage au rond-point de Mavault, départ 13h30

A la fin de notre balade, nous partagerons le goûter dans un endroit charmant.

Escape Game

dans les carrières de Méocq



Les Amis de la Pallu disent non aux bassines

 

article de la Nouvelle République  publié le 27 nov 2020

 

Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de réserves de substitution l’association des Amis de la Pallu vient d’envoyer un courrier aux différents élus du territoire pour leur faire part de l’avis défavorable émis par son conseil d’administration à ce sujet. Le président de l’association, Daniel Vivier, s’en explique.
Pouvez vous rappeler la vocation et les missions de l’association ?« L’association Les Amis de la Pallu, reconnue d’utilité publique, a pour but d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel du bassin de la Pallu. Depuis plus de 30 ans, elle développe ses activités en ce sens, en proposant des sorties, des expositions, des animations et des publications à un large public et aux scolaires. Deux événements autour de l’eau et de la Pallu en 1991 et 2005, auxquels d’ailleurs les agriculteurs irrigants avaient participé, ont fortement marqué l’histoire de l’association. »
Pourquoi les Amis de la Pallu ne sont-ils pas favorables aux réserves de substitutions ?« Ce projet de réserves de substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est l’intérêt de ces “ bassines ” pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique (1) qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. À l’ère de l’Accord de Paris (COP 21), c’est prendre l’évolution du climat et de la société à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. »


 (1) La Pallu est un cours d’eau alimenté par une nappe souterraine (la nappe phréatique qui alimente les anciens puits).

 

voici le texte déposé par les Amis de la Pallu sur le registre numérique de l'enquête publique à propos des bassines destinées aux irrigants

 

Observation n°158 (Web)

 Par Association Loi 1901 LES AMIS DE LA PALLU
 Déposée le 24 novembre 2020 à 08 h20
Monsieur le commissaire enquêteur,

L’association LES AMIS DE LA PALLU, reconnue d’utilité publique, « a pour but d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel » (extrait de l’article 2 des statuts). Depuis plus de trente ans, elle développe ses activités en ce sens, mettant en avant les producteurs locaux, en particulier lors de visites et de manifestations. Ce projet de réserves de substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est l’intérêt de ces « bassines » pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. A l’ère de l’Accord de Paris, c’est prendre l’évolution climatique et sociétale à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. A défaut d’être annulé, un moratoire s’impose a minima.

Pour l’association,
Le Président, Daniel VIVIER.

Fait à Saint-Martin-la-Pallu, le 24 novembre 2020.